au fil du périple 2017-18

Quito, Equateur, 17 mai 2018

J’aime bien rencontrer d’autres voyageurs parce que je peux découvrir ce qu’ils ont vu, comment ils voyagent et aussi parce que je peux leur raconter nos aventures et nos découvertes. En plus, c’est sympa de voyager avec d’autres personnes car on peut manger ensemble et que cela change de la vie avec seulement la famille.

En Colombie, nous avons rencontré Georgina et Christopher. Ils sont espagnols et voyagent en tandem. Ils allaient dans la même direction que nous alors nous avons pu faire un bout de route avec eux. Comme ils étaient deux adultes sur un vélo, ils arrivaient à pédaler très vite.

Après une journée de route avec nos amis espagnols, nous avons rencontré Nelson, un Colombien, qui est lui aussi un voyageur à vélo. Il voyage sans argent et pour en gagner un peu il avait un bâton avec lequel il pouvait taper sur les pneus des camions pour vérifier qu’ils n’avaient pas de fuite. Les chauffeurs lui donnaient alors un peu d’argent. Il avait un vélo sans dérailleur avec une seule vitesse et il était très fort.

Nous étions 8 à voyager ensemble et les bomberos (pompiers) nous ont quand même accueillis! 😀Cool. Une bomberos nous a même proposé de faire des jeux. Alors Joseph et moi avons joué à la bataille avec elle. C’était drôle parce qu’elle nous parlait en espagnol et nous essayions de la comprendre.

Après 3 jours tous ensemble, nous nous sommes séparés parce que nous avons pris un camion pour éviter une zone un peu dangereuse et aussi une grosse côte.

Le lendemain nous avons rencontré Benjamin et Charlie, 2 jeunes français, qui voyagent en vélo et qui sont venus en bateau-stop depuis l’Afrique. Ils faisaient aussi des séances de cinéma sur la route.

Nous avons pu pédaler ensemble et nous avons fait une soirée pancakes dans un local de combats de coqs. Les coqs étaient très bruyants et ça m’a réveillée.

Les vélos de Benjamin et Charlie étaient très chargés. Leurs habits étaient beaucoup abimés mais ça ne les gênait pas. Ils n’étaient pas inquiets et même Benjamin roulait avec un pneu rafistolé et l’autre monté à l’envers. Le lendemain après-midi quand nous sommes arrivés à Medellín, nous nous sommes quittés parce qu’ils prenaient une autre route.

A Medellín, nous avons retrouvé Yves et Fred pour la 3ème fois. Une fois aux États-Unis et une autre fois au Mexique. Nous avons pu passer 2 jours ensemble pour nous raconter nos dernières histoires de voyages à vélo. Eux aussi ont vécu une mésaventure en quittant le Panama: Ils sont tombés sur un capitaine de bateau un peu fou et ils ont fini par quitter le voilier pour prendre un avion pour la Colombie.

Balade avec Fred et Yves

Je voulais aussi vous parler d’Oswaldo et Adam. Nous avons pédalé ensemble au Costa Rica et aussi au Panama. Je les aime beaucoup. Ils sont très calmes et très serviables. Eux aussi ils sont passés en Colombie et sont maintenant en Équateur comme nous.

Adam a écrit un article où il parle de nous ici: http://anapgyermekei.hu/2018/04/28/kozep-amerika-masodik-resz

C’est écrit en Hongrois mais il y a des jolies photos de nous et en utilisant Google Traduction, on comprend bien ce qu’il a écrit.

Vivement que l’on rencontre d’autres voyageurs encore !

Albane 👧🏼💐

Quito, Équateur le 16/05/18

Comme vous le savez probablement, Pablo Escobar était un grand narco-trafiquant de Colombie. J’ai décidé de faire un article sur lui, parce qu’il m’impressionne. Il devait être très intelligent d’une certaine manière. Mais visiblement il n’a pas utilisé ses capacités pour faire de belles choses.

Le petit Pablo

Pablo Escobar est né le 1er décembre 1949 dans la banlieue de Medellín. Il était le 2ème dans une grande famille de sept enfants. Ils vivaient dans une hutte sans eau courante, ni électricité. Son père était paysan et sa mère était institutrice.

Ses débuts

Ses études à l’université sont un échec. Il se tourne vers le banditisme, mais il ne rentre pas dans le trafic de drogues tout de suite. Il vole des stèles de tombe, puis des voitures, fait du kidnapping contre des rançons et devient même garde du corps de bandits. A 27 ans, il a déjà gagné 4 millions de dollars.

Rey del coc

Un jour il rencontre un américain qui possède un avion et qui cherche de la cocaïne. Pablo saute sur l’occasion et lui fournit de la pâte. Ce n’est que le début. Il poursuit et gagne énormément d’argent. Il achète des avions, hélicoptères, bateaux, sous-marins et même une île aux Bahamas… Tout cela lui permet de créer un réseau de transport de drogues jusqu’aux USA très sécurisé et très efficace. Avec tous ses contacts de producteurs en Amérique du Sud, c’est ce réseau qui c’est appelé : le cartel de Medellín. Chaque mois, il fait passer 70 à 80 tonnes de cocaïne aux USA, ce qui équivaut à 80% de la consommation des États-Unis et à deux milliards cinq cents millions de dollars.

« Plata o plomo »

Pablo escobar était très meurtrier. Il a tué 100 personnes, a organisé les meurtres de 3000 personnes et a payé pour 600 autres meurtres. En fait, si une personne s’opposait à Pablo, il cherchait à le corrompre avec sa formule expéditive : « plata o plomo » (argent ou plomb) ce qui voulait dire: soit tu fermes les yeux et je te donne de l’argent, soit tu reçois une balle dans la tête.

En même temps, il y avait une guerre sanglante entre les cartels de Medellín et de Cali (une autre ville de Colombie) pour le contrôle de la route de la drogue, ce qui donna lieu à 47 200 morts.

Le parrain

Malgré tous ces meurtres, Pablo voulait le soutien des habitants, c’est pourquoi il offrit 3500 maisons aux pauvres, qui le considéraient comme un parrain. Vers la fin de sa carrière il avait 54 milliards de dollars et plus de pouvoir que l’Etat colombien. Il était tellement riche que chaque mois il utilisait 1000 dollars pour acheter les bandelettes de caoutchouc servant à emballer ses liasses de billets. Il paraîtrait même que 10% des billets stockés dans ses entrepôts étaient mangés par des rats.

La muerte

L’État ne savait plus que faire. Il avait quand même réussi à convaincre Pablo de se rendre contre une peine allégée. Mais même en prison il continuait ses activités criminelles. Puis Pablo s’est évadé pour éviter une extradition vers les USA. l’Etat mis alors sa tête à prix pour 6 millions de dollars. Appâtés par le gain des sociétés privés américaines se mettent dans le coup et le cartel de Cali finance des opérations militaires. Le lendemain de son 44eme anniversaire, le 2 décembre 1993, Pablo est repéré et abattu de plusieurs balles dont une fatale à la tête.

Fin

A Medellín, j’ai visité le musée Antioquia où Botero a fait don d’une grande collection de ses œuvres, j’aimerais vous les faire découvrir, car cet artiste m’a beaucoup plu.

Botéro est un artiste vivant mondialement connu et ses œuvres sont présentes dans tous les grands musées.

En fait, j’avais déjà vu des oeuvres de Botero à New-York au Moma et j’ai découvert qu’il était Colombien en voyant une de ses sculptures (La gordita) à Cartagena sur une des places centrales.

Alors, j’ai fait quelques recherches et voilà ce que j’ai retenu :

Fernando est né en 1932. A l’âge de 4 ans son père meurt. Il est alors élevé par sa mère et son oncle. Quand il a 12 ans son oncle, passionné de corrida, l’inscrit dans une école taurine. 2 années plus tard, il en sort choqué et il a même peur des taureaux, mais il reste fasciné par la corrida, c’est même l’objet de ses premiers tableaux.

Une fin de corrida plutôt colorée et édulcorée. Il y a beaucoup de tableaux sur ce thème dans le musée.

A 16 ans (il était bien jeune), ses dessins sont publiés dans l’un des journaux les plus importants de Medellín. Puis il prend des cours d’histoire de l’art et découvre des peintres européens, comme Picasso. A 17 ans il est renvoyé du collège jésuite, où il suit ses études pour avoir dessiné des nus et écrit un article sur “Picasso et le non-conformisme en art” qui ont été publié dans le grand journal local. A l’époque ce n’était pas bien vu! Finalement en juin 1951, à 19 ans, il présente ses tableaux dans sa 1ère exposition. C’est un succès car il vend certaines toiles. En août, il remporte même le 2ème prix du salon des artistes colombiens, grâce au tableau “ Frente al mar”, qu’il a peint sur la côte caraïbe.

Rien à voir avec son style actuel, pourtant c’est bien lui !

Grâce à l’argent gagné il part voyager en Europe (Quelle bonne idée !!!). Trois ans plus tard de retour à Bogota, il expose les œuvres qu’il a réalisé en Italie. Mais c’est un échec et ses tableaux sont condamnés par les critiques. Il ne baisse pas les bras pour autant et à 25 ans avec le tableau “Nature morte à la Mandoline”, il découvre la possibilité de dilater les forme et d’exagérer les volumes et il trouve son propre style !

Sur cette huile, Botero a d’abord dessiné le trou de la mandoline proportionnellement à l’instrument puis il l’a rétréci jusqu’à obtenir une toute petite ouverture ! Il finit par faire des tableaux disproportionnés ! Ce qui renforce les rondeurs de la mandoline.

Dans le musée, j’ai pu reproduire le tableau « Pedro », le fils défunt de Botero. Et voilà le résultat !

Quelques années plus tard Botero démarrera la sculpture, pour lui c’est la suite logique de ses tableaux. J’ai pu voir 23 de ses sculptures en bronze sur la place juste devant le musée. Ma préférée c’est celle du GROS Chat, car le chat donne l’impression d’être gonflé et de pouvoir s’envoler comme un ballon !

El gato en 1er plan et derrière Adam et Eve qui se regardent

Ce qui me plait dans les tableaux de Botero ce sont les rondeurs et les disproportionalités, les couleurs aussi, ce qui ouvre sur l’imaginaire avec un côté rassurant et amusant.

Sérieux l’artiste, vous ne trouvez pas ?

Une petite anecdote pour la route, saviez-vous que Botero ne qualifie pas ses personnages comme gros…

« Gros, mes personnages ? Non, ils ont du volume, c’est magique, c’est sensuel. Et c’est ça qui me passionne : retrouver le volume que la peinture contemporaine a complètement oublié […] »

Voilà, j’espère que cela vous a plu!

Inès.

Colombia, 27 avril 2018

Je suis désolée pour le retard de cet article, mais entre les bandits de grand chemin et la traversée en voilier, j’ai été pas mal occupée !

Pour une meilleure lecture j’ai, avec l’aide de ma maman regroupé vos questions par thématiques.

Cet article contient donc les réponses aux questions que vous m’avez posées suite à l’article « des questions ?« .

Vie quotidienne

Est -ce facile de dormir tous les jours dans des endroits différents ? Et de dormir toujours avec ton frère et ta sœur ? Te trouves tu des moments de tranquillité ? (Margot)

Dormir chaque jour dans un lieu différent, au départ c’est difficile, mais je me suis habituée et puis nous avons maintenant l’habitude de notre tente ! C’est comme notre chambre, à l’intérieur c’est toujours pareil! C’est vrai que de temps en temps j’aimerais être toute seule dans ma chambre ! Mais finalement il est possible qu’en rentrant je partage une chambre avec Albane. Je trouve des moments pour moi autrement, par exemple en lisant, je lis beaucoup ou en allant sur les réseaux sociaux pour échanger avec mes amis (quand j’ai du wifi).

Comme tu dors chaque nuit dans un lieu différent, comment fais-tu le matin pour ne pas être trop « perdu » au réveil. ? (Nathalie C.)

Je suis rarement perdue le matin. Si on est perdu en général c’est parce qu’on n’est pas dans notre chambre et nous notre chambre c’est notre tente ⛺️ et nous sommes souvent dedans !

Qui lave ton linge ? utilisez-vous les machines à laver warmshowers, ou les laveries quand il y en a ? comment fais-tu sécher ? (Mamina)

La plupart du temps c’est Maman qui s’occupe du linge. Quand nous en avons l’opportunité, nous utilisons les machines à laver des warmshowers, mais ça c’était au Canada ou aux USA. Depuis le Mexique nous allons parfois dans des lavanderia. Mais souvent nous lavons à la main. Tous les soirs je profite de ma douche ou d’un baquet pour laver mes sous-vêtements. Et pour le séchage, en ce moment ce n’est pas trop compliqué. Mais si ce n’est pas sec, nous accrochons les vêtements sur les vélos et le vent fait le reste!

la vaisselle : qui la fait le plus souvent ? comment ? (Mamina)

Question vaisselle c’est le plus souvent les enfants et nous trouvons toujours un peu d’eau pour laver nos ustensiles. Si jamais nous manquons d’eau nous prenons un peu de papier toilette pour nettoyer le plus gros avant de rincer à l’eau.

Comment faites vous pour vous laver quand vous campez en pleine nature ? Y-a -t-il eu des moments où vous n’avez pas pu vous laver ? Votre record sans vous laver ?(Ba & Mamé)

En pleine nature nous nous lavons dans une rivière, un lac ou sous une pluie. Parfois si notre tente est dans un jardin nous utilisons un jet d’eau ou un bac… Les moments sans pouvoir se laver sont rares. Mais cela a été le cas en Utah ou dans le Nevada, où nous étions dans le désert. Parfois nous avons été 3-4 jours sans nous laver. Mais notre record sans lavage a eu lieu en Mongolie, où nous avons tenu 2 semaines mais il faisait froid et nous transpirions peu!

Combien de pâte mangez vous, à vous 5, après une bonne journée de vélo ? (5a6roues)

Plus ou mois 500g cela dépend si nous rajoutons des légumes dedans ! Mais nous mangeons aussi, de la purée en poudre (ce n’est pas le plus énergétique mais Albane adore), du riz …

Que faites pour vous détendre le soir après une journée de vélo ?(Ba & Mamé)

Après le vélo nous devons d’abord préparer notre bivouac, monter les tentes… Ensuite pour nous détendre nous nous lavons, nous faisons nos apprentissages, nous cuisinons, nous lisons, nous jouons, nous dessinons et enfin nous dormons !

Est-ce que la nourriture Française ne vous manque pas trop ? (Léonie C.)

La nourriture française manque surtout aux enfants particulièrement le fromage la viande et le chocolat ! Réponse de papa: « Si la nourriture me manque, mais pas autant que mes filleules ».

Ambiance familiale

Qui râle le plus dans votre convoi ? Qui est-ce qui perd le plus facilement patience et qui est-ce qui fait la police de la paix ? (Fred)

Alors là, je commence à dévoiler des secrets de famille!!! Après un vote voici les résultats : Pour la personne qui râle le plus, nous répondons…Joseph car il est vrai que Joseph a très souvent faim et ça le rend parfois irritable ! Pour ce qui est de perdre patience c’est plutôt Papa ! Et la police de la paix c’est généralement Maman qui la fait. Mais finalement nous avons tous nos hauts et nos bas.

Les cousin(e)s, comment faites-vous pour arriver à « supporter » vos parents 24h/24 – 7 jours/7 toujours avec vous ? (Romane C.)

Sur les vélos nous sommes soit en file indienne et dans ce cas nous sommes un peu dans notre tête, soit deux par deux alors nous pouvons choisir notre partenaire. Et si nous en avons l’opportunité nous pédalons avec d’autres cyclos. Le soir quand nous sommes accueillis chez des gens, nous passons la soirée avec eux, ça change du cercle restreint de la famille. Et parfois nous avons la chance de retrouver nos cousins à l’autre bout du monde, et ça fait du bien !

Positive attitude

Parents et enfants, avez-vous parfois des moments où vous aimeriez tout arrêter, rentrer à la maison pour retrouver plus de confort, plus de moments d’intimité? Car on a le sentiment en vous lisant que ce n’est que joie et bonheur ce voyage, ce que j’imagine doit être le cas la majorité du temps. Je vous pose cette question, car moi-même je commence à faire de l’itinérance à vélo, en famille et ce n’est pas toujours facile. Du coup, je serai intéressée par vos recettes de positive attitude. (Virginie)

Oui, il y a des moment où nous voudrions rentrer à la maison, par exemple quand la route est ennuyeuse ou quand nous roulons trop et quand c’est trop long… Nos recettes de positive attitude sont: se féliciter des kilomètres parcourus ou plutôt être félicités par nos parents, se reposer, se détendre, visiter une ville comme de vrais touristes et profiter d’un bon resto, regarder un bon film le soir sous la tente, jouer à un jeu de société, faire d’autres activités sportives, se baigner ou encore faire du vélo avec d’autres cyclos, parce que c’est plus drôle à plusieurs !

Est-ce que vous en n’avez pas un peu marre parfois par rapport à la fatigue et au fait de faire du vélo tout le temps ? (Adèle C)

Bien sûr que parfois nous en avons marre, bien sûr que c’est fatiguant. Quand cela nous arrive, nous trouvons un coin sympa pour nous reposer, nous écourtons notre journée. Mais au bout de quelques jours de repos, nous sommes toujours contents de reprendre nos vélos et de poursuivre notre voyage à la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles rencontres.

As-tu toujours ton téléphone ? Peux-tu écouter de la musique pour t’encourager à pédaler quand c’est difficile (côtes, chaleur, fatigue).(Mamina)

………R.I.P………TÉLÉPHONE…………!………….Mais nous avons un haut-parleur avec lequel nous écoutons des podcasts ou de la musique, si la route le permet (ce qui veut dire si il n’y a pas trop de bruit).

Vélo

Quel est votre kilométrage total depuis votre départ de Montpellier en juillet dernier ?
N’avez-vous pas trop de problèmes mécaniques : rayons cassés, dérailleurs défectueux, crevaisons ? (Pierre)

Pour ce genre de question, je me tourne plutôt vers mon père…Le 25 avril nous avons atteint 9000 km, pas mal non? Pour ce qui est de l’état des vélos, ça va plutôt bien, ils sont costauds, comme nous ! Bilan: 1 seule crevaison, plusieurs rayons cassés sur le vélo couché très (trop) chargé et un changement de dérailleur sur le vélo couché (par prévention m’a dit papa).

Pourquoi ton papa a t-il choisi un vélo couché? (Delphine)

Mon papa a choisi un vélo couché pour changer et pour pouvoir transporter plus de choses et aussi pour des problèmes de dos!

Climat

N’avez-vous pas trop de mal à composer avec tous les changements climatiques ? surtout en roulant…. (la « dame au chapeau »)

Non car les changements de climat se font souvent très lentement à cause de notre vitesse. Mais si tu parles du fait que nous ne sommes pas habitués à de fortes températures, oui nous avons parfois du mal, alors nous nous adaptons, par exemple lorsqu’il fait trop chaud, nous ne roulons pas entre 12h et 2h de l’après-midi et nous ne ratons pas une occasion de nous baigner.

Collège et apprentissages

Est que la vie au collège te manque ?
Et pour étudier ? As- tu pris tout le programme et tous les exercices qu’il faut que tu fasses au long de l’année ou es tu en lien avec le collège? (Margot)

Oui la vie au collège me manque ! Non je ne suis pas tout le programme sauf pour l’anglais, l’espagnol, les maths et le français. J’ai des cahiers d’exercices avec de courtes leçons en français, en anglais et en espagnol. Mais surtout, pour les langues, j’apprends beaucoup au contact des gens que nous rencontrons et je ne me débrouille pas trop mal à l’oral. Pour les maths, c’est le sesamath qui est utilisé au collège que j’utilise. Et puis j’adore lire, mais pas uniquement la liste des livres du collège! Sinon, je ne suis pas trop en contact avec le collège, mais mes copines peuvent m’envoyer les contrôles ou les leçons si j’en ai besoin.

Les apprentissages ? Est-ce que ça avance? Dans quelle matière as-tu le plus de mal ? Et l’Histoire de France ? Pour la Géo , ça doit aller même si ce n’est pas le programme ! 😉  Et les Maths , qui est ton prof ? (Mamina)

Oui, j’avance sur mes apprentissages. Moi j’ai déjà terminé mon livre d’exercices d’anglais. Albane, elle, a déjà entamé un nouveau livre de maths de CM1! Le plus dur ce sont les maths car il y a pas mal de nouvelles leçons ! Pour l’histoire de France, je rattraperai en rentrant ! Et pour la géo ça va. L’année dernière en classe nous avions étudié quelques uns des pays que nous avions traversé, comme la Chine, alors c’était plus facile pour moi car j’avais plein d’images en tête. Mon prof pendant le voyage, c’est surtout ma mère!

Amis

Inès, qu’est-ce qui te manque le plus dans ce voyage ? (Paul.C)

Ce qui me manque le plus dans ce voyage ce sont : Mes amis !

Comment tu restes en contact avec eux ?(Par exemple as-tu snapchat ? )
Est ce que tu t’es fait d’autres amis au long du voyage ? (Margot)

Je reste en contact avec eux grâce à Snapchat ou WhatsApp. Malheureusement c’est dur de se faire des amis en voyage car nous changeons d’endroit tous les jours. Mais en restant plusieurs jours à Montréal j’ai fait connaissance avec ma cousine issue de germain Agathe et au Mexique, chez la tante de papa j’ai rencontré Givette avec qui j’échange en espagnol.

Communication

Comment vous faites, vous les enfants pour communiquer avec les enfants des pays que vous traversez quand vous ne connaissez pas la langue ? (Aurélie)

Nous n’avons pas souvent le temps de noud faire des amis, mais si nous en trouvons nous parlons soit en anglais soit en espagnol. Pour ça l’Amérique c’est bien plus facile que l’Asie, où nous pratiquions volontiers le langage des signes !

Qui d’entre vous entre en contact le (ou la) 1er avec les gens , par exemple pour acheter des fruits, de la bouffe, demander un renseignement, son chemin, une adresse, etc ? dans quelle langue ? (Mamina)

Souvent la première personne qui rentre en contact avec les gens c’est Papa ! Il parle en anglais et maintenant il parle même en espagnol ! C’est lui qui demande l’hospitalité le soir quand nous cherchons un endroit pour dormir. Il est très fort pour ça.

Le meilleur et le pire

Quel est le pays que tu as préféré visiter ?Pourquoi ?
Et ton meilleur souvenir gastronomique ? (Margot)

J’ai du mal à répondre à ces questions. Mais je vais essayer. J’ai bien aimé le Québec parce que nous pouvions parler en français (parce que en anglais je comprends plutôt bien, mais pas tout !). J’ai aussi bien aimé les États-Unis parce que, je ne sais pas pour toi, mais dans mon école, tout ce qui avait un lien ou était des USA était CLASSE et STYLÉ ! Et j’avais envie de découvrir ce pays ! Finalement je me rends compte que j’ai aimé beaucoup des pays que nous avons traversés pour différentes raisons!

Mon meilleur souvenir gastronomique… Les gâteaux de chez Cacao Nativa ! Au Mexique!

Quelle rencontre t’a le plus marquée ? (Ba & Mamé)

Il n’y a pas de rencontres qui m’aient marquée en particulier mais je me rappellerai de la générosité des américains et des québécois! Je me souviendrai aussi des rencontres avec les cyclistes autour du monde parce que nous pouvions voyager avec eux!

Jusqu’ici, quel est ton meilleur souvenir ? de rencontre , de paysage , de rigolade.(Mamina)

J’ai plusieurs très bons souvenirs par exemple Découvrir New York, visiter des parc Nationaux au Canada aux États Unis et au Costa Rica, manger un buffet à volonté à Las Vegas, aller à Universal studio à LA, plonger au milieu des poissons dans une eau turquoise au Mexique, observer un volcan en éruption au Guatemala, nager avec des requins au Belize, jouer avec des Québécois au Salvador, visiter le Canal de Panama, naviguer aux îles San Blas et ce n’est pas fini !

Est ce que tu as une préférence pour un pays que vous avez traversé, où tu aimerais vivre ? Ou que tu conseillerais pour s’y installer ? par rapport aux paysages, à la vie quotidienne, et bien sûr aux gens que vous rencontrez ? Un ou plusieurs ! (Dominique)

Je conseille pour des Français le Québec, c’est un pays facile, les gens sont très sympathiques (j’adore leur accent !). Si vous y allez en hiver il y a de la neige partout, on fait de la motoneige, du ski de fond, du patinage et de la luge ! Les paysages sont immenses et il y a pas mal de lacs ! Dans la campagne les maisons sont assez belles et les terrains sont grands ! J’aimerais beaucoup y retourner en hiver!

Pourriez-vous en famille nous donner les 3 moments que vous avez préféré depuis le départ et les 3 moments les plus « horribles » ou « difficiles » ? (Thomas C.)

Les 3 moments que nous avons préférés sont: l’arrivée à vélo en pleine nuit dans Manhattan, la traversée de l’Utah au milieu des paysages de Far West, le volcan Acatenango. En fait c’est impossible de choisir mais ces 3 là étaient vraiment bien.

Les 3 moments les plus difficiles sont: l’attaque à mains armée au Panama, les 2 jours dans le sable à pousser les vélos en Utah, le stress dans un bus au Mexique en découvrant qu’il nous manquait des sacoches!

Le retour

À votre retour qu’est ce qui à ton avis te fera le plus plaisir de retrouver ou revoir ?
(Ba et Mamé )

A mon retour je serai contente de retrouver mes amis et ma famille, mais aussi ma chambre et mes affaires.

Quand rentrez-vous? (Émile, Babette et cie)

Nous rentrons fin août, très probablement le samedi 25 Août à la maison ! Juste avant la rentrée !

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Inès 🙂

Et pour découvrir mes photos sur instagram c’est moi qui gère le compte des chamavelo !