Nuit blanche à St Petersbourg

De Tallinn , 28 juin 2016

Après la matinale de Moscou (cf. Article Moscou), la nuit blanche de St Pétersbourg…

Vous ne devinerez jamais comment s’est passé l’achat des billets de train pour aller à St Pétersbourg ?

Pour ceux qui le souhaitent vraiment, relire l’article « Nos aventures ferroviaires en Russie »… Mais il y a eu quelques nouveautés depuis, que je ne résiste pas à vous livrer.

Munis de nos différents billets (encore une fois obtenus de haute lutte avec le coup du GAB et tout et tout …) nous sommes arrivés à la gare 2 heures à l’avance pour parer à toute éventualité.

Hé, nous ne sommes pas des imbéciles hein! Il y a plusieurs gares à Moscou, nous le savons. Nous sommes allés à la gare Léningradski. Celle où nous avons acheté les billets 2 jours plus tôt. Celle où les trains pour St Pétersbourg partent.

Et bien notre train à nous, il avait décidé de partir d’une autre gare… à 2 km de là… La gare de Kurskaya !

Nous voilà partis pour un trajet sous des trombes d’eau et avec la batterie du téléphone GPS en rade (loi de Murphy) pour arriver douchés à la bonne gare.

Séance démontage, emballage des vélos dégoulinants, sourires à tout va, encastrement des vélos au fond du wagon (nous sommes dans le dernier du train, youpi !)

Nous n’avons que 8 heures pour faire connaissance avec nos voisins, avant d’arriver à minuit à St Pétersbourg (et oui là encore nous n’avions pas beaucoup de choix pour le train…)

A cette époque de l’année, ici, les nuits sont dites « blanches », parce qu’elles sont en grande partie claires comme au petit matin ce qui est un avantage certain. Toutefois de minuit à deux heures du mat, c’est encore un peu sombre, surtout cette nuit où il y a de gros nuages qui déversent des seaux !

Nous vidons le train de nos 4 vélos, 20 sacoches et 3 enfants plus ou moins profondément endormis selon les âges. Nous remontons les vélos sur le quai et en famille, sauf Albane qui poursuit sa nuit sur sa selle-fauteuil.

Il est maintenant minuit et demi, avec un habillage version « pêcheur breton », frontales et gilets jaune s en plus, nous nous élançons pour 17 km, sous une pluie intense, à travers les rues de l’ancienne capitale de Russie.

Ça ne va pas être une partie de rigolade! Mais le sourire est là et les enfants veulent relever le défi pour rallier un appartement, dont les clés nous ont été prêtées par Denis (Warmshowers). Nous l’avons croisé 2 jours plus tôt à Moscou. N’étant pas à St Pétersbourg aux mêmes dates que nous, il nous a remis les clés de son domicile une heure après nous avoir rencontrés. Merci pour sa confiance et sa générosité!

Avec Denis à Moscou

Avec Denis à Moscou

1h du matin : nous sommes trempés, frigorifiés et les paupières commencent à se faire lourdes. Sur la route, quelques voitures nous ont copieusement aspergés. Mais Inès et Joseph sont toujours devant et motivés par le challenge! Albane, quant à elle, poursuit tant bien que mal sa nuit un peu arrosée. Ils nous impressionnent.

2h00 du matin: nos 4 vélos sont enfin dans l’appart. au 4ème étage ! Les enfants sont couchés, heureux, ils ont réussi. Et nous, nous sommes très fiers de nos loulous. Le sommeil nous emporte tous, alors que le retour du soleil se fait déjà sentir.

PS: Nous aurions encore voulu vous raconter tant de choses sur notre périple en Russie: l’incroyable aisance des enfants russes dans leur rapport avec les adultes, la qualité de m… des produits manufacturés à l’inverse des produits artisanaux, la pauvreté des rayons des magasins, la richesse des paysages, la rusticité des habitations, la sophistication des églises orthodoxes, la quantité phénoménale d’Isbas qui ont brûlées dans chaque village, la taille XXXL des canettes de bière…

Mais assez de textes, c’est promis le prochain article sera l’habituel diaporama du périple dans le pays !