21 Mai 2018 6 Comments
Pablo Escobar par Joseph
Quito, Équateur le 16/05/18
Comme vous le savez probablement, Pablo Escobar était un grand narco-trafiquant de Colombie. J’ai décidé de faire un article sur lui, parce qu’il m’impressionne. Il devait être très intelligent d’une certaine manière. Mais visiblement il n’a pas utilisé ses capacités pour faire de belles choses.
Le petit Pablo
Pablo Escobar est né le 1er décembre 1949 dans la banlieue de Medellín. Il était le 2ème dans une grande famille de sept enfants. Ils vivaient dans une hutte sans eau courante, ni électricité. Son père était paysan et sa mère était institutrice.
Ses débuts
Ses études à l’université sont un échec. Il se tourne vers le banditisme, mais il ne rentre pas dans le trafic de drogues tout de suite. Il vole des stèles de tombe, puis des voitures, fait du kidnapping contre des rançons et devient même garde du corps de bandits. A 27 ans, il a déjà gagné 4 millions de dollars.
Rey del coc
Un jour il rencontre un américain qui possède un avion et qui cherche de la cocaïne. Pablo saute sur l’occasion et lui fournit de la pâte. Ce n’est que le début. Il poursuit et gagne énormément d’argent. Il achète des avions, hélicoptères, bateaux, sous-marins et même une île aux Bahamas… Tout cela lui permet de créer un réseau de transport de drogues jusqu’aux USA très sécurisé et très efficace. Avec tous ses contacts de producteurs en Amérique du Sud, c’est ce réseau qui c’est appelé : le cartel de Medellín. Chaque mois, il fait passer 70 à 80 tonnes de cocaïne aux USA, ce qui équivaut à 80% de la consommation des États-Unis et à deux milliards cinq cents millions de dollars.
« Plata o plomo »
Pablo escobar était très meurtrier. Il a tué 100 personnes, a organisé les meurtres de 3000 personnes et a payé pour 600 autres meurtres. En fait, si une personne s’opposait à Pablo, il cherchait à le corrompre avec sa formule expéditive : « plata o plomo » (argent ou plomb) ce qui voulait dire: soit tu fermes les yeux et je te donne de l’argent, soit tu reçois une balle dans la tête.
En même temps, il y avait une guerre sanglante entre les cartels de Medellín et de Cali (une autre ville de Colombie) pour le contrôle de la route de la drogue, ce qui donna lieu à 47 200 morts.
Le parrain
Malgré tous ces meurtres, Pablo voulait le soutien des habitants, c’est pourquoi il offrit 3500 maisons aux pauvres, qui le considéraient comme un parrain. Vers la fin de sa carrière il avait 54 milliards de dollars et plus de pouvoir que l’Etat colombien. Il était tellement riche que chaque mois il utilisait 1000 dollars pour acheter les bandelettes de caoutchouc servant à emballer ses liasses de billets. Il paraîtrait même que 10% des billets stockés dans ses entrepôts étaient mangés par des rats.
La muerte
L’État ne savait plus que faire. Il avait quand même réussi à convaincre Pablo de se rendre contre une peine allégée. Mais même en prison il continuait ses activités criminelles. Puis Pablo s’est évadé pour éviter une extradition vers les USA. l’Etat mis alors sa tête à prix pour 6 millions de dollars. Appâtés par le gain des sociétés privés américaines se mettent dans le coup et le cartel de Cali finance des opérations militaires. Le lendemain de son 44eme anniversaire, le 2 décembre 1993, Pablo est repéré et abattu de plusieurs balles dont une fatale à la tête.
Fin
Marie-Alix et Christophe Chatelus
24 mai 2018 @ 9 h 42 min
C’est très intéressant, je ne savais pas grand chose sur Escobar. Un film vient de sortir, mais il est évidemment très violent, même la bande annonce était insoutenable. Cette destinée exceptionnelle donne effectivement à réfléchir sur ce que nous faisons de nos talents. J. K. Rowling, dans Harry Potter, prête ces mots à Dumbledore :
« Ce ne sont pas nos capacités qui déterminent ce que nous sommes, ce sont nos choix ! ».
Pierre Brugidou
23 mai 2018 @ 21 h 58 min
Merci Joseph !
Je n’en connaissais pas plus sur le Cartel de Medellín que sur Botero, mais à présent, me voilà bien renseigné, grâce à toi et à Inès !
Je vois que tu as écrit l’article depuis Quito en Équateur. Vous avancez bien !
A bientôt…
CROCHEMORE GÉRARD ET FRANÇOISE
22 mai 2018 @ 21 h 11 min
Super Joseph …Belle biographie d’un bandit sanguinaire et hors norme !!! ce qui explique ce qui se passe dans tous ces pays d’ Amérique !!! Une terrible période de leur histoire …toujours un peu d’actualité ! Nous comprenons qu’il t’impressionne .
MILLE BISOUS
Van de velde
22 mai 2018 @ 8 h 15 min
Bravo Joseph. Maintenant que tu as rédigé cette belle biographie de Pablo, tu dois voir le film Pablo Escobar qui est sorti il y a qques mois! Sanglant et brutal mais très bon!
Monique Durécu
21 mai 2018 @ 18 h 41 min
ah!!! l’Amérique centrale et ses grands bandits !!!!!! Voila, on en sait plus sur Pablo Escobar, merci Joseph , beau travail!!!!!
LE BAS Monique
21 mai 2018 @ 17 h 39 min
Très intéressant ton exposé sur Pablo Escobar ! BRAVO à toi aussi et bonne continuation à tous les 5 ! Bisous de la « dame au chapeau »