Des trains pas comme les autres : France – Italie avec nos biclous !

Pise, Italie, le 2 septembre 2015

Avec Florence et Jérôme

Avec Florence et Jérôme et ? : Encore merci !

Après 3 nuits passées comme des coqs en pâte chez Florence et Jérôme à Valbonne, il est temps de repartir arpenter les routes… Nous décidons de prendre le train de 6h20 à Nice, à 25 km de chez nos hôtes. Nous devrons donc partir de nuit ! Les enfants sont enthousiastes à cette idée ! Le soir, nous regroupons toutes nos affaires dans les sacoches. Nous en profitons pour faire un peu de tri au passage, car on emporte toujours trop !

Mise en jambes : Mardi 1er sept. levée 3h50 après une courte nuit. Nous chargeons nos sacoches sur les vélos et réveillons nos enfants qui ont les yeux qui piquent mais qui pétillent. Florence et Jérôme nous ouvrent leur garage (merci… encore merci de vous être levés pour nous) et c’est parti ! Les frontales vissées sur la tête nous entamons la descente vers la mer. La visibilité est parfois un peu juste sur les pistes cyclables obscures et Joseph rattrape de justesse un joli gadin ! (Parents irresponsables, je vous jure…) Ça roule bien et nous arrivons très vite sur une Promenade des Anglais déserte, mis à part quelques fêtards qui chantent encore à tue-tête et quelques joggeurs matinaux visiblement habitués des lieux. Parviendrons-nous à l’heure pour le train ? Oui, à 6h nous sommes dans la gare de Nice avec tous ceux qui partent travailler à Monaco notamment. Les joies du train peuvent commencer…

Nice - Vintimille : les vélos trouvent leur place

Nice – Vintimille : les vélos trouvent leur place

1ère étape : Nice 6h20 -Vintimille (Italie) 7h30 – Voie D (ça aurait été trop simple que ce soit voie A) Chouette un escalator, nous descendons les vélos chargés, c’est un peu sportif mais ça passe ! Par contre pour remonter de l’autre côté, il faut porter ! Là, c’est Antoine qui mène la danse. Il avait peur de ne pas travailler les biceps et bien il va être servi ! Je l’accompagne pour les montées du « camion » et du « bus » dans les escaliers.

 

2ème étape : Vintimille 7h48– La Spezia 13h08 – Là encore il faut changer de voie car la gare est séparée en 2 entre les trains italiens et français. Heureusement il y a un passage de service sur la voie et Antoine parvient à obtenir le passage sous la surveillance du chef de quai ! Puis il faut monter les vélos dans le compartiment prévu pour les vélos. C’est toujours trop étroit pour nous avec nos longs et larges vélos, mais avec un peu de réflexion nous réussissons à les faire passer ! Nous dormons tous dans ce train qui longe la côte en s’arrêtant à toutes les gares (une bonne cinquantaine quand même…). Albane fera même une belle grâce matinée. Vient ensuite le temps de l’école avec la découverte de la conduite ferroviaire en Italie et les apprentissages plus classiques. En arrivant à La Spezia, nous découvrons qu’il y a un train à 13h19 pour Pisa. 10 minutes pour changer de voie et rentrer les vélos dans le train c’est peu mais ça doit passer ! Un nouveau défi à relever pour les Cham à vélo !

Comment conduire un train

Comment conduire un train : Leçon N°1

2 sept : C'est la rentrée chez nous aussi !

2 sept : C’est la rentrée chez nous aussi !

la cabine du controleur est bien pratique ...

La cabine du contrôleur est bien pratique …

3ème étape : La Spézia 13h19 – Pisa 15h Encore 200 kilos à descendre puis à remonter par les escaliers avec le chrono qui tourne. Arrivée devant le train à 13h18 : Petit problème, il n’y a pas de compartiment vélos… Un agent sur la gare semble nous dire que nous pouvons monter avec les vélos. Il ne nous en faut pas plus pour enfourner les vélos des enfants entre les fauteuils du compartiment et caser tant bien que mal nos 2 montures dans la plateforme du wagon qui se trouve ainsi condamnée. Ce train n’est clairement pas prévu pour les vélos, mais nous apercevons quand même d’autres cyclistes qui font comme nous. Nous sommes en Italie, c’est plus souple, sans aucun doute !

Mais oui y a la place ...

Mais oui y a la place …

...voilà tout y est !

…voilà tout y est !

Enfin nous voilà à Pise, il faut encore descendre les escaliers pour passer sous les voies avant d’en remonter pour sortir de la gare.

Bilan de l’opération : des mollets économisés, un dos en vrac (celui d’Antoine), des bras en compote et quelques égratignures. Les vélos eux n’ont rien ! Nous sommes contents d’être à Pise.

Italie nous voilà !