30 Jan 2018 11 Comments
Le Belize, entre barrière de corail et jungle tropicale !
C’est par bateau que nous sommes arrivés au Belize le 18 janvier. Partis de Chetumal au Mexique, nous avons débarqué à Caye Caulker de nuit et sous des trombes d’eau. Étonnante ambiance « bretonne » pour cette petite île corallienne « sable blanc-mer turquoise et cocotiers ». Cette météo atypique nous a fait abandonner l’idée du camping et nous nous sommes réfugiés dans l’un des nombreux petits hôtels pour backpackers en sandales.
Le lendemain le soleil se lève sur une île paisible, aux faux airs de camps de vacances baba-cool. De nombreux rastas nous appellent « my friend » et nous offrent un grand sourire, surtout quand nous circulons avec nos drôles de montures sur cet îlot d’un kilomètre sur huit. Ici, le slogan c’est « go slow » et vu le type de cigarettes qui se fume sur les plages, le rythme semble facile à trouver pour de nombreux habitants. Facile aussi de communiquer puisque ici, dans l’ancien Honduras Britannique, on parle surtout Anglais, ou plutôt anglo-créole ce qui à ce moment-là devient plus compliqué à suivre !!! Nous avons l’étrange sensation de ne plus être en Amérique Centrale, mais plutôt dans les Caraïbes. Impressions en images…
Pour cette journée au bord de la deuxième plus grande barrière de corail, rien de tel qu’une sortie familiale pour plonger avec masque et tuba.
La suite par Inès:
Nous avons fait une heure de bateau pour arriver sur plusieurs lieux de « snorkelling ». Le temps était très orageux et il y avait beaucoup de vagues. Lors d’un arrêt, nous avons pu nager avec des requins-nourrices, ils étaient énormes mais inoffensifs. Même si j’avais un peu peur, j’ai sauté dans l’eau après que notre guide les ait appâtés et nous avons tourné autour d’eux. J’ai A-DO-RÉ ! Mais en réfléchissant je m’aperçois que ce n’est pas une bonne idée de les nourrir car ils en prennent l’habitude et finissent par dépendre des touristes au lieu de la chasse. A un autre endroit nommé le jardin de corail, il y avait des coraux jaunes en forme de cheminée, d’autres en forme de cerveau et même des violets en forme d’arbres aplatis. Nous avons aussi vu des poissons de toutes les couleurs et des raies. Même si il faisait froid dans l’eau, je n’ai pas manqué une occasion de sauter dedans pour les observations. Au retour, depuis le bateau, nous avons croisé un couple de dauphins avec leur petit. Albane et Joseph étaient très contents de voir pour la 1ère fois des dauphins en liberté. Cette journée était fatigante, mais je n’oublierai jamais ma rencontre avec les requins.
Retour sur le continent via Belize-City, la plus grande ville du pays avec ses 60 000 habitants environ. Un grand village pas vraiment propre et très bruyant. Nous y faisons une rapide halte « bike-wash / BBQ » et nous ne faisons pas de vieux os, dans cette ville, à l’atmosphère pas très rassurante.
Nous traversons le pays d’Est en Ouest, de la côte à la jungle jusqu’à la frontière avec le Guatemala. Sur notre route un petit arrêt au zoo de Belize s’impose pour une belle découverte des animaux de la jungle.
Le zoo est très beau et sert de refuge pour les animaux abandonnés, confisqués ou blessés. C’est Albane qui va vous en parler:
Au zoo, nous avons découvert les animaux d’Amérique Centrale. Nous y avons vu des tapirs. Ils sont rigolos 😄 parce que ils bougent leur trompe ! Plus loin dans un grand enclos il y avait des singes araignées. On les appelle comme ça parce que ils utilisent leur queue comme une 5ème patte. Ils étaient mignons avec leur petit. Ensuite c’était les singes 🦍 hurleurs, c’était très surprenant parce qu’ils rugissaient comme un jaguar. Puis les toucans, leurs becs sont impressionnants avec toutes leurs couleurs. Il y avait aussi des ocelots, ce sont de gros chats avec de jolies tâches rondes. Et pleins d’autres animaux… J’ai tout aimé, en particulier les singes hurleurs car maintenant je sais reconnaître leurs cris quand je l’entends le soir ou sur la route.
Malgré une météo incertaine dont nous n’avions plus l’habitude, nous avons beaucoup aimé notre passage au Belize. Ses habitants sont particulièrement joyeux et accueillants, l’ambiance est bon enfant autant côté mer que côté jungle et les paysages magnifiques. Ce n’est qu’à Belize-City que certaines rues ou certaines mines patibulaires nous ont donné l’envie de poursuivre notre route sans trop traîner.
Le Belize est clairement un pays que nous aurons plaisir à visiter de nouveau. Nous pourrions alors passer plus de temps sur les multiples îles et îlots qui parsèment sa côte. Une petite plongée dans le Blue Hole, des concerts de musique Garifunda ou des treks un peu plus copieux dans la jungle… Voilà un beau programme pour une prochaine fois !
La suite de nos aventures et rencontres au Guatemala dans un prochain article…
Les Cham à vélo
Les tontons
6 février 2018 @ 13 h 47 min
Merci Albane et Inès pour vos reportages. Les animaux, exotiques pour nous, sont magnifiques. Avez-vous enregistré le singe hurleur. J’aimerais bien entendre sa voix. Une prochaine fois ? Ce serait super !
Des bises de bonne route !
Vincent
CROCHEMORE GÉRARD ET FRANÇOISE
2 février 2018 @ 12 h 26 min
Merci de nous faire découvrir ce pays dont personne ne parle jamais …Bravo les filles pour vos articles sur la faune sauvage …moi aussi j’aurais eu peur de nager avec les requins même s’ils sont inoffensifs !!! MILLE BISOUS à vous 5
leschamavelo
5 février 2018 @ 14 h 06 min
Vos petits enfants sont formidables !
george
31 janvier 2018 @ 10 h 49 min
Merci et bravo aux auteurs et -trices de cette œuvre familiale. Nous, les lecteurs, suiveurs et tifosi sommes insatiables et attendons de mieux connaître, grâce à vous, le Guatemala. Bon vent.
leschamavelo
5 février 2018 @ 14 h 05 min
Merci
Martin ANDERSCH
31 janvier 2018 @ 10 h 20 min
mais dites à vos enfants de ralentir un peu, autrement vous aurez de l’avance sur le calendrier, des roulements mécaniques et humains fatigués….profitez bien du sable et de la mer, on vous suit avec un étonnement permanent, et la question de Julia, mais comment feront ils pour revenir à la réalité: dodo, école, devoirs, dodo et entre ces activités passionnantes très peu de vélo, un peu de tram, pas mal à pied ou trottinette, mais rarement avec les perspectives que vous avez en permanence. Bonne continuation, Mireille, Julia 15 ans, Martin
leschamavelo
5 février 2018 @ 14 h 05 min
Bonjour,
C’est vrai que parfois nous avons le sentiment de filer mais globalement le voyage à vélo reste suffisamment lent pour nous imprégner des endroits où l’on passe et des gens que l’on rencontre. Julia à raison, le retour à la maison et une vie plus ordinaire est toujours un moment particulier à gérer. Toutefois il semble que les enfants s’accommodent très facilement de cela. Ce qui n’est pas toujours le cas des adultes …
LE BAS Monique
31 janvier 2018 @ 9 h 08 min
BRAVO les filles pour vos articles toujours très intéressants ! Je remarque (sur votre photo de famille) que Joseph a bien grandi et le voilà qui rattrape Inès ? Profitez bien du soleil qui nous manque cruellement cet hiver (très doux cependant mais pluvieux et venteux) et pas seulement en Normandie actuellement ! beaucoup d’inondations même à Paris avec la crue de la Seine et de ses affluents entre autres ! Bisous à vous 5 de la « dame au chapeau »…
leschamavelo
5 février 2018 @ 14 h 02 min
Ici aussi nous avons une une sacrée session pluie ! Moins facile pour les cyclo-voyageurs !
Mais rien de comparable avec les inondations en France tout de même
LUCIE SAN JUAN
31 janvier 2018 @ 8 h 35 min
Bravo Inès pour ce reportage! on en bave d’envie!! Super Albane ton écrit sur le zoo! nous avons réalisé que nous avions aussi un Ocelot à la maison…gros chat avec des jolis tâches rondes aussi…ah ..on me dit dans l’oreillette que non…nous n’avons pas d’Ocelot à la maison…non non…juste un chat qui mange un peu trop de croquettes…
Des bisous!
Wander With Lola
31 janvier 2018 @ 5 h 29 min
J’aimerais beaucoup visiter le Bélize, merci pour ce retour d’expérience positif! Une belle aventure que vous vivez!