25 Jan 2018 11 Comments
Monthly Archives: janvier 2018
23 Jan 2018 14 Comments
Seven shades of blue
Le 13 janvier, après nos deux journées record nous sommes arrivés à Bacalar. C’est une petite ville très calme et agréable située au bord d’une lagune d’une beauté à couper le souffle. Les locaux vous diront que ses eaux cristallines offrent une palette de 7 bleus différents selon les lieux, la météo et l’heure de la journée. Nous n’avons pas compté, mais nous pouvons confirmer que les camaïeux de bleus sont paradisiaques.
Bacalar fut pour nous une halte magique grâce à Mariana et sa famille. Mariana est une cousine de Beatriz qui est elle-même une cousine d’Antoine – Beatriz vous en avez déjà entendu parler ici et si vous voulez vous émerveiller de ses talents artistiques c’est par là – . Mariana et sa famille nous ont reçus comme des frère et sœur ! Nous avons ainsi pu bénéficier de leur magnifique maison de vacances qui surplombe la lagune. Notre chambre bénéficiant d’une vue inoubliable au lever du soleil !
Le lendemain de notre arrivée, Mariana, son mari Miguel, Marcella, Enrique et leurs différents enfants sont venus spécialement pour passer la journée avec nous et nous faire découvrir en bateau les richesses de la lagune, les cenotes immergés, les mangroves et les formations stromatolitiques uniques qui s’y trouvent.
Le luxe d’un accueil hyper chaleureux et personnalisé. Et dire que certains pensent encore que le voyage à vélo n’est pas très confortable… bien au contraire il nous offre des rencontres exceptionnelles!
Le lendemain nous utiliserons kayaks et paddleboard pour admirer les variations de couleurs entre cenotes au bleu profond et mangroves au bleu turquoise. Les enfants profiteront aussi de la journée pour nous préparer un super dîner pour fêter nos derniers records. Miam !
De Bacalar à Chetumal il n’y a que quelques tours de roues que nous ferons rapidement. À nouveau, nous sommes accueillis chez Mariana et Miguel. Cette fois-ci dans leur maison principale. Ils sont d’une gentillesse et d’une prévenance incroyable envers nous. À Chetumal il est temps de nous occuper de nos soucis mécaniques. Objectif: trouver des roulements à billes bien spécifiques pour remplacer ceux du moyeu de la roue arrière du vélo couché. Cette dernière tangue dangereusement depuis plusieurs jours. Il faut aussi revoir l’alignement de toutes les roues. De surcroît, nous avons perdu un boulon très particulier pour la fixation de la roue arrière du tandem. Bref il y a de quoi s’occuper et la tâche ne s’annonce pas évidente. C’était sans compter sur la famille de Mariana ! Daniel, un cousin, nous a trouvé un super réparateur de vélo avec un atelier parfaitement équipé. Nous sommes aussi dirigés vers les bons distributeurs de pièces détachées pour dénicher les bons roulements. En trois coups de cuillère à pot ou presque nous voilà avec des vélos en meilleur état de marche. Cool!
Nous prendrons le temps de visiter l’intéressant musée de la culture Maya (Joseph vous en fera une présentation bientôt) et de découvrir quelques bonnes adresses pour déjeuner ou petit-déjeuner. Les dîners, quant à eux, se passent à la maison avec d’autres cousins à chaque fois et toujours des discussions enrichissantes.
Nous passons de vrais bons moments dans cette famille à l’esprit d’entreprise très développé. Nous découvrons un peu l’organisation économique et commerciale locale. Nous sommes loin des images stéréotypées, de narcotrafiquants ou de pauvres paysans, même s’ils existent bien évidemment aussi. Nous voyons le visage d’un Mexique dynamique et ambitieux, plein de fraîcheur et entraînant.
Mais le temps passe et notre voyage est ainsi fait qu’il nous faut repartir pour découvrir de nouveaux horizons. Direction le Belize 🇧🇿 sous un ciel capricieux !
A bientôt,
Les Cham à vélo
by leschamavelo in --> des parents, 06 - au Mexique, au fil du périple 2017-18, tous les articles
17 Jan 2018 16 Comments
Nous l’avons fait. Et plutôt deux fois qu’une !
Chetumal, Quintana Roo, Mexique, 17 janvier 2018
Après nos « vacances » à Cozumel, nous avons repris les vélos en direction du Belize. Nous longeons la côte caraïbe de la péninsule du Yucatan. Cette zone est aussi appelée la Riviera Maya. Le long de notre route, à gauche – côté mer – c’est une succession de plages privatisées et de grands complexes hôteliers qui se sont appropriés le littoral, à droite – côté terre – c’est la jungle basse et impénétrable sauf par des petites pistes qui amènent à des cenotes, elles aussi quasi exclusivement avec accès tarifés. Les cenotes sont des gouffres remplies d’eau douce et parfois d’eau salée dans les couches plus profondes. Ces gouffres se sont formés par la dissolution du calcaire et l’effondrement du terrain. Généralement de forme circulaire, ils parsèment la péninsule du Yucatan « comme les trous d’un gruyère » dixit un guide local. Ces magnifiques piscines naturelles font partie de la réputation du Yucatan.
Jusqu’à Tulum et son site archéologique Maya, la côte est encore très touristique. Il n’aura pas été facile de trouver un interstice pour pouvoir bivouaquer simplement. Nous y arriverons sur la plage à Xpuha qui sera nôtre de 7 heures du soir à 8 heures du matin ! Nous irons ensuite voir les tortues marines sur la plage d’Akumal. Encore une grosse attraction touristique, mais aussi la joie de pouvoir nager avec juste masque et tuba en compagnie d’une tortue, qui broute un herbier marin. Cela reste magique malgré tout !
A Tulum, grâce aux conseils de Perrine et Cédric que nous avions rencontrés à Moab en Utah, nous avons été dans un petit camping hippie très rudimentaire « Playa Roca ». Pas beaucoup de place pour planter sa tente entre les moustiquaires des uns, les hamacs ou les tentes des autres. Pas d’eau potable, pas d’électricité, mais nous sommes tranquilles pour 2 nuits, le temps de visiter Tulum une matinée et de profiter des joies de la plage l’après-midi.
Le soir, nous préparons la journée du lendemain. La route s’éloignera de la côte, sera quasi toute droite et traversera la jungle sur près de 200 km. Les distances entre les petites villes sont grandes. Les enfants décident, d’un commun accord entre eux, que ce vendredi 12 janvier 2018, nous pourrions essayer de faire une journée record !
A 8h30, tout le monde est en selle. Le vent est plutôt de face mais heureusement pas trop méchant. Le peloton est en marche en position carré: les parents devant, les enfants derrière, le tout sur la large bande d’arrêt d’urgence. La route est plate rectiligne et pas franchement passionnante : des arbres à perte de vue, de temps en temps un abribus qui indique la présence probable d’un hameau enfoncé dans la jungle. Notre enceinte bluetooth marche à plein régime avec Jain pour donner du rythme ou avec des podcasts comme « les p’tits bateaux » de France Inter, dont nous raffolons. A midi, alors que nous avons déjà fait 40km, la pause est efficace et expéditive. Sur la route, il fait chaud, les gourdes se vident. Il est 16h quand nous faisons une halte rafraîchissante au hameau de Tres Reyes. Le compteur affiche 75 km. Au rythme actuel, dans 2 heures nous arriverons à atteindre la ville de Felipe Carrillo Puerto à 30km de là. Sur cette dernière portion de route, un camping-car nous klaxonne. Tiens, eux aussi ont un drapeau français. Ils s’arrêtent quelques mètres plus loin et nous offrent des bouteilles d’eau bien fraîches. Puis nous faisons connaissance avec toute la famille des Debsaroundtheworld. Très chouette ces rencontres avec ces familles autour du monde ! Bon, mais c’est pas tout ça, il faut que nous arrivions avant la nuit si nous voulons trouver un coin pour planter notre tente, car vu notre niveau d’espagnol ça va nous prendre un peu plus de temps que sur la côte californienne… Allez go ! Nous passons la barre des 100km sous nos propres acclamations, chacun y va de son souhait pour fêter cela « resto, bonbon, douche, hôtel ou piñata ! ».
— Message spécial pour Foucauld: Tu vois, il nous aura fallu attendre plus de 5000 km pour dépasser le record fait avec toi dans les Pyrénées. Encore bravo à toi ! —
Arrivés à la ville, 5km après, nous visons directement l’église pour trouver le repos, mais le prêtre n’est pas là. Avant même que nous ayons quitté la place de l’église, un jeune cyclo vient à notre rencontre. Il s’appelle Boris, il est canadien et il loge chez le seul Warmshowers du coin à 14 km de là, plus en avant sur notre route et au beau milieu de la jungle. Antoine avait déjà contacté cet hôte et savait que nous pouvions y aller si besoin. La nuit commence à tomber, mais Boris connaît la route et nous propose de le suivre si nous voulons. Les enfants sont « chauds patates » pour poursuivre sur notre lancée et dépasser le record de 104 km du premier voyage ! Ils sont fous ! Nous allumons nos lumières, sortons les lampes frontales et suivons Boris jusqu’au centre d’accueil écologique « la casa del Jaguar » qui fait face à une petite lagune au milieu de la jungle. C’est calme, paisible et enherbé. Après plus de 120km, nous plantons les tentes, avalons rapidement quelque chose en la compagnie de Boris et nous endormons comme des bienheureux. Avec Antoine nous sommes sidérés : Nos enfants pédalent comme des pros! Ils ont l’énergie de leurs ambitions. Nous, les parents, nous sommes sur les rotules !
Et vous savez quoi…
Non contents de cette journée record, le lendemain, nous avons remis ça !!! Ce coup-ci le vent nous était favorable mais pas la roue arrière du vélo d’Antoine. En effet après démontage du moyeu, le verdict est sans appel : roulements à billes HS. Il va falloir vite trouver une solution car ça tangue sérieusement … Après cette pause mécanique imposée, notre timing est plus serré. Un air de Tour de France un jour de contre la montre a plané sur l’équipe des Cham à vélo pendant toute cette 2ème journée. Nous sommes arrivés à Bacalar à la nuit tombante après plus de 113 km.
Et finalement oui, nous l’avons fait ! 234 km en 2 jours, voilà un beau record pour les Cham à vélo !
En récompense nous sommes reçus par la famille des cousins mexicains d’Antoine, dans une magnifique villa au bord de la non-moins splendide lagune de Bacalar. Mais ça c’est une autre histoire… Affaire à suivre…
Les Cham à vélo
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16 Jan 2018 14 Comments
Yin Yang à Cozumel
Bacalar, Quintana Roo, Mexique, 16 janvier 2018
Dimanche 31 Décembre :
Nous terminons l’année 2017 en arrivant au Mexique à Cancun par un vol direct depuis Los Angeles. Fin de nos aventures aux USA et début d’une nouvelle grande étape en direction du Panama.
Pour fêter le changement d’année, nous retrouvons Thomas, sa femme Nathalie et leurs enfants: Léonie, Paul, Adèle et Romane. Thomas est le frère aîné d’Antoine. Avec sa famille, ils nous ont fait la joie de venir de l’autre côté de l’Atlantique pour partager avec nous une semaine au soleil sur l’île de Cozumel. Au programme : plein de bon temps en famille, balade à vélo (évidemment!) et plein de plongées à la découverte des richesses sous-marines des récifs coralliens locaux…
Mardi 9 janvier :
2 jours après le départ des cousins de Toulouse, nous quittons, nous aussi, l’île de Cozumel et Pablo, l’hôte Warmshowers avec qui nous avons passé 2-3 jours. Après une grosse semaine sur cette île « paradisiaque » nous avons des sentiments très contrastés…
Bonheur
Nous sommes très heureux d’avoir pris des « vacances » dans notre voyage et d’avoir retrouvé un peu de notre famille. Les enfants ont profité à fond de leurs cousins et les parents étaient très heureux de se retrouver. Voilà une bonne bouffée d’air dans notre vie de famille itinérante ! Nous avons aussi eu la chance de partager de superbes plongées avec parents et enfants sur ce magnifique récif des Caraïbes. La vie marine y est spectaculaire: poissons multicolores, raies aigles, barracudas, tortue verte, coraux, langoustes… Joseph et Inès en ont profité pour passer, avec succès, leur 1er diplôme de plongée: PADI Open Water Diver. Un grand merci à leur oncle Thomas pour les cours du soir et les explications détaillées. Top !
Heureux aussi d’arriver dans un pays très coloré et joyeux. De retrouver cette ambiance relax « caraïbe ». Heureux de retrouver plein de fruits savoureux, des jus délicieux, des cocos fraîches et globalement de la bonne nourriture à base de guacamole, tacos, tortillas, quesadillas, ceviche et autres merveilles de la cuisine locale. Re-top !
Nous sommes également heureux d’avoir fait la connaissance de Pablo, membre « Warmshowers » présent sur l’île. Très impliqué dans son accueil, il nous a permis de rencontrer des pêcheurs locaux, de comprendre un peu mieux leur mode de vie, leur pratique de la pêche, et aussi de déguster tous ensemble de délicieux poissons et des langoustes magnifiques ! Après le départ des Toulousains, Pablo nous a accueillis dans sa maison en construction. C’était sport et rudimentaire mais nous avons réussi à trouver un espace pour la tente. Pour notre dernier jour, nous avons fait le tour de l’île avec Pablo et découvert de superbes plages désertes. Re-re-top !
Amertume
Nous ressentons toujours une certaine amertume quand nous nous arrêtons dans ces zones « réputées ». Alors que les paysages sont superbes, les eaux cristallines, la faune exceptionnelle et la vie locale si facile pour nous, pourquoi cette amertume? Il nous faut un certain temps pour réussir à en comprendre la raison. Elle n’est pourtant pas si compliquée: dans ce type de lieu, il nous est difficile de nous sentir « voyageur ». Nous redevenons simple « touriste-consommateur ». Cela ne correspond pas à notre voyage et pour autant nous avons envie de voir ces lieux si magnifiques… Nous sommes alors un peu pris dans la nasse du tourisme de masse et de ses effets négatifs. Nous nous sentons un peu coupables de participer à ce phénomène…
Une fois de plus dans nos pérégrinations sur la planète, nous percevons les limites de ce tourisme « à la chaîne ». A Cozumel, s’arrêtent chaque jour entre 3 et 6 immenses paquebots qui déversent chacun jusqu’à 3500 croisiéristes… Imaginez le raz de marée sur une île qui fait 50 km par 15 … Dix à quinze milles personnes faisant escale pour du visite-shopping, bronzette sur les plages – souvent privatisées – ou pour un tour rapide et bruyant en buggy sur la seule route de l’île. Dans la rue commerçante de l’unique village se suivent les bijouteries, les magasins de souvenirs et les restaurants, où tout se paye en dollars US. L’île est une usine touristique. La typicité du lieu a bien disparu et Cozumel ressemble à tant d’autres îles « paradisiaques ». Remplacez les « tacos-guacamole » par un « curry-coco » et vous voilà sur Koh Samui en Thaïlande… Quel dommage cette standardisation marchandisée du tourisme de masse ! Flop !
Amers aussi en voyant tous ces déchets sur les plages publiques et le long de la route. La gestion des déchets doit être un véritable casse-tête sur une si petite île avec tant de vacanciers, c’est certain. Et en même temps, tout le monde semble s’en accommoder: les touristes qui veulent vivre leur rêve et s’arrangeront pour cadrer la photo en évitant les immondices, les compagnies de croisières qui auraient largement assez d’argent et d’influence pour améliorer cela si c’était une priorité pour elles et enfin les locaux qui utilisent des quantités astronomiques d’emballage plastique pour vendre le moindre tacos, boisson ou souvenir made in Cozumel-China. Ça fait mal au yeux et surtout mal au cœur en pensant aux animaux qui vont probablement ingurgiter un jour ou l’autre un morceau de tout cela ! Re-flop !
La différence de niveau de vie entre les visiteurs et les visités est aussi une vraie claque. Ce grand écart magistral permet aux visiteurs de vivre comme des rois à pas cher et aux visités les plus mercantilement avisés d’en tirer une véritable manne financière. Mais pour la grande majorité des autres c’est triple peine, une transformation radicale de leur île, des prix tirés vers le haut et pas de réels bénéfices pour eux. Il suffit de comparer les maisons des locaux et celles pour les touristes, de comparer le prix du poisson en direct des pêcheurs (25 pesos) et celui du plat dans les restos (150 à 350 pesos), pour comprendre que cette île est à la fois le résultat et l’exemple de l’insoutenable disparité des niveaux de vie dans le monde. Re-re flop !
Il est grand temps pour nous de reprendre nos vélos pour descendre plus au Sud de la péninsule du Yucatan. La pression touristique y sera probablement moins forte. En selle !
Les Cham à vélo
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14 Jan 2018 16 Comments
Bonne année ! Happy New Year ! Feliz Año Nuevo !
Bacalar, Quintana Roo, Mexique, 15 janvier 2018
Nous vous souhaitons une très belle et joyeuse année 2018 !
We wish you all a very nice new year and all the best for 2018 !
Principios de este año, deseamos a todos un maravilloso año, feliz y pacífica de 2018 !
Que votre route soit pleine d’heureux imprévus et d’incroyables rencontres … et pourvu qu’elle croise la nôtre aussi souvent que possible en France ou ailleurs !
Et pour bien commencer cette nouvelle année avec de bonnes résolutions comme il se doit, nous nous permettons de vous en proposer une ! Une résolution plutôt facile à mettre en œuvre et très sympa à vivre ! Vous qui nous suivez et qui avez l’air d’apprécier notre périple, si ce n’est déjà fait, pourquoi vous ne deviendriez pas membre du réseau « Warmshowers » pour rencontrer d’autres voyageurs et familles à vélo qui, comme nous, parcourent le monde en douceur et à la rencontre de ses habitants? C’est gratuit. Sans engagement autre que celui de répondre aux sollicitations. Nul besoin d’être cycliste pour accueillir d’autres cyclo-touristes, il suffit juste d’avoir envie de faire de nouvelles rencontres. Et si parfois vous n’avez pas envie d’ouvrir votre « home sweet home », il est tout à fait possible de refuser, très simplement. Ainsi, loin des jeux de pouvoirs ou des problématiques économiques, vous créerez du lien entre les peuples et participerez à la paix dans le monde ! Joli programme, n’est ce pas ? Alors hop, c’est parti ! Rendez-vous sur www.warmshowers.org !
Et surtout n’oubliez pas d’être heureux et de prendre soin de vous et de votre entourage !
Bonne année 2018 !
Les Cham à vélo
PS: Dites- nous en commentaire si vous avez décidé d’être membre de Warmshowers, nous avons une petite surprise pour vous !
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30 Jan 2018 11 Comments
Le Belize, entre barrière de corail et jungle tropicale !
C’est par bateau que nous sommes arrivés au Belize le 18 janvier. Partis de Chetumal au Mexique, nous avons débarqué à Caye Caulker de nuit et sous des trombes d’eau. Étonnante ambiance « bretonne » pour cette petite île corallienne « sable blanc-mer turquoise et cocotiers ». Cette météo atypique nous a fait abandonner l’idée du camping et nous nous sommes réfugiés dans l’un des nombreux petits hôtels pour backpackers en sandales.
Passage par le poste frontière de San Pedro avant de continuer vers Caye Caulker.
Le lendemain le soleil se lève sur une île paisible, aux faux airs de camps de vacances baba-cool. De nombreux rastas nous appellent « my friend » et nous offrent un grand sourire, surtout quand nous circulons avec nos drôles de montures sur cet îlot d’un kilomètre sur huit. Ici, le slogan c’est « go slow » et vu le type de cigarettes qui se fume sur les plages, le rythme semble facile à trouver pour de nombreux habitants. Facile aussi de communiquer puisque ici, dans l’ancien Honduras Britannique, on parle surtout Anglais, ou plutôt anglo-créole ce qui à ce moment-là devient plus compliqué à suivre !!! Nous avons l’étrange sensation de ne plus être en Amérique Centrale, mais plutôt dans les Caraïbes. Impressions en images…
Pour cette journée au bord de la deuxième plus grande barrière de corail, rien de tel qu’une sortie familiale pour plonger avec masque et tuba.
La suite par Inès:
Nous avons fait une heure de bateau pour arriver sur plusieurs lieux de « snorkelling ». Le temps était très orageux et il y avait beaucoup de vagues. Lors d’un arrêt, nous avons pu nager avec des requins-nourrices, ils étaient énormes mais inoffensifs. Même si j’avais un peu peur, j’ai sauté dans l’eau après que notre guide les ait appâtés et nous avons tourné autour d’eux. J’ai A-DO-RÉ ! Mais en réfléchissant je m’aperçois que ce n’est pas une bonne idée de les nourrir car ils en prennent l’habitude et finissent par dépendre des touristes au lieu de la chasse. A un autre endroit nommé le jardin de corail, il y avait des coraux jaunes en forme de cheminée, d’autres en forme de cerveau et même des violets en forme d’arbres aplatis. Nous avons aussi vu des poissons de toutes les couleurs et des raies. Même si il faisait froid dans l’eau, je n’ai pas manqué une occasion de sauter dedans pour les observations. Au retour, depuis le bateau, nous avons croisé un couple de dauphins avec leur petit. Albane et Joseph étaient très contents de voir pour la 1ère fois des dauphins en liberté. Cette journée était fatigante, mais je n’oublierai jamais ma rencontre avec les requins.
Retour sur le continent via Belize-City, la plus grande ville du pays avec ses 60 000 habitants environ. Un grand village pas vraiment propre et très bruyant. Nous y faisons une rapide halte « bike-wash / BBQ » et nous ne faisons pas de vieux os, dans cette ville, à l’atmosphère pas très rassurante.
Nous traversons le pays d’Est en Ouest, de la côte à la jungle jusqu’à la frontière avec le Guatemala. Sur notre route un petit arrêt au zoo de Belize s’impose pour une belle découverte des animaux de la jungle.
Le zoo est très beau et sert de refuge pour les animaux abandonnés, confisqués ou blessés. C’est Albane qui va vous en parler:
Au zoo, nous avons découvert les animaux d’Amérique Centrale. Nous y avons vu des tapirs. Ils sont rigolos 😄 parce que ils bougent leur trompe ! Plus loin dans un grand enclos il y avait des singes araignées. On les appelle comme ça parce que ils utilisent leur queue comme une 5ème patte. Ils étaient mignons avec leur petit. Ensuite c’était les singes 🦍 hurleurs, c’était très surprenant parce qu’ils rugissaient comme un jaguar. Puis les toucans, leurs becs sont impressionnants avec toutes leurs couleurs. Il y avait aussi des ocelots, ce sont de gros chats avec de jolies tâches rondes. Et pleins d’autres animaux… J’ai tout aimé, en particulier les singes hurleurs car maintenant je sais reconnaître leurs cris quand je l’entends le soir ou sur la route.
Malgré une météo incertaine dont nous n’avions plus l’habitude, nous avons beaucoup aimé notre passage au Belize. Ses habitants sont particulièrement joyeux et accueillants, l’ambiance est bon enfant autant côté mer que côté jungle et les paysages magnifiques. Ce n’est qu’à Belize-City que certaines rues ou certaines mines patibulaires nous ont donné l’envie de poursuivre notre route sans trop traîner.
Le Belize est clairement un pays que nous aurons plaisir à visiter de nouveau. Nous pourrions alors passer plus de temps sur les multiples îles et îlots qui parsèment sa côte. Une petite plongée dans le Blue Hole, des concerts de musique Garifunda ou des treks un peu plus copieux dans la jungle… Voilà un beau programme pour une prochaine fois !
La suite de nos aventures et rencontres au Guatemala dans un prochain article…
Les Cham à vélo
by leschamavelo in --> des enfants, --> des parents, 07 - au Bélize, au fil du périple 2017-18, tous les articles